Vous savez, ces pays ruinés, ces économies en miettes, réduites à la mendicité.
Rien de ce qui arrive dans ces pays ne pourrait nous arriver à nous ! Tout de même ! Voyez les chiffres !
(Graphique construit sur la bonne idée de JF Couvrat, en réponse à ses tweets "Non M. #Bayrou, l'Espagne n'affiche pas un excédent de ses échanges, mais un déficit... et depuis au moins 23 ans ! pic.twitter.com/7u840XlcTk" et "Quant à l'Italie, autre référence de #Bayrou, elle est en déficit courant depuis 2002 ! Quelqu'un pourrait le mettre au parfum ?". Sans parler de "#Bayrou (…) Il dit n'importe quoi. C'est son fonds de commerce." Ouaf.).
Reste à voir s'il faut envier les espagnols (27% de chômage) et même les allemands (qui se sont sués pendant une décennie à produire de belles mercedes sans voir leurs salaires augmenter, tout ça pour les voir partir à l'étranger et être payés en monnaie de singe (des actifs largement surévalués en europe du sud))
@ internaciulo : les salaires ont progressé de 2,9% en 4 ans en Allemagne (en plus de l'inflation) contre 2,0% en France (2008-2011) selon http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=109&date=20120625.
Ceci dit, je suis bien d'accord avec vous : le "passage au noir" de l'économie espagnole n'est pas ce que je souhaite pour la France.
Simplement, depuis cinq années que dure la crise, il y a des pays qui l'ont prise au sérieux, et en face, croyez-vous vraiment que la France puisse se permettre, elle toute seule, en vertu de quelque essence supérieure, de dépenser plus qu'elle ne gagne jusqu'à la fin des temps, sans qu'un jour les créanciers ne lui coupent le robinet ? On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. En tout cas, je crois qu'il serait de meilleure politique de… travailler mieux pour gagner plus. Au lieu de faire, de la prétendue rigidité allemande, un bouc émissaire de la paralysie française.