J'ai fait une GRANDE découverte sur l'iPhone : il est 2D.
Je reviens un peu en arrière. Le génie créateur vient souvent de la capacité à prendre en compte une contrainte, une privation. Le Macintosh 512k avait un PETIT écran NOIR ET BLANC et PAS de disque dur. L'iMac n'avait PAS de lecteur de disquettes (encore qu'il ait failli en avoir un). L'iPhone n'a PAS de clavier : énorme place gagnée en surface et en volume, énormes possibilités.
Le 6 décembre, de l'aéroport, j'ai voulu envoyer un mail urgent vers l'Afrique - moins cher qu'un SMS. Pas moyen de faire partir le mail par le réseau 3G (il faudra que je comprenne pourquoi, sûrement une histoire de relais SMTP…). Tant pis, envoyons un SMS. Et là, découverte : PAS MOYEN de copier-coller mon texte du logiciel mail au SMS. Il n'y a pas de fonction Pomme-C sur l'iPhone, ou alors, elle est bien cachée. L'exact opposé de ce qu'Apple a constamment fait depuis le Mac 512 - unifier les applications par ce fil commun, unique (il ne peut pas stocker deux choses en même temps), qui passe les données de l'une à l'autre.
Le Mac était conçu 1-D, l'iPhone est 2D, les applications s'y répartissent en damier sur l'écran en couleur, ça fait une belle image qu'Apple utilise pour sa communication dans la presse ou sur son site :
Oups - me serais-je trompé ?
Ça, c'est une oeuvre d'art exposée dans le hall de l'aéroport de San Francisco - celui qui dessert, entre autres, le siège d'Apple.
Source d'inspiration ? Peut-être bien : l'oeuvre a un nom d'ordinateur, et elle est mobile par construction - l'auteur travaillait dans les transports en commun, c'est pourquoi il a eu l'idée de peindre des mini-toiles, de 9 pouces carrés.
Alors, prenons un temps d'avance : voilà à quoi ressemblera la prochaine interface de l'iPhone, pour gérer les multitudes d'applications déjà écrites pour lui. C'est une interface 3D.
Chouette, non ? Merci Apple… et Ik-Joong Kang !
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