Jacques Chirac annonce le remplacement de la taxe professionnelle par "un nouveau dispositif qui ne pénalise pas l'industrie".

Jacques Chirac, qui a fait de "la lutte contre le chômage" la "priorité" ..., a annoncé ... un ensemble de mesures visant à rendre les entreprises plus compétitives, à mieux protéger les salariés et à développer la recherche.

(2 janvier 2004)

"Je vous l'annonce: on supprimera la taxe professionnelle en 2010 parce que je veux que l'on garde des usines en France", a déclaré M. Sarkozy ... Pour remplacer cette taxe, "je vais engager un ensemble de discussions avec des associations d'élus locaux ... Nous verrons".

(5 février 2009)

Il y avait quelques phrases qui m'ont semblé justes dans l'intervention hier de Monsieur Sarkozy - pour ce que j'en ai écouté. Par exemple, il a souligné qu'emprunter, augmenter la dette, n'avait de sens que si ça rapportait demain - pour ce que j'en ai compris. Mais tout de même, c'était tellement gyrovague que c'était difficile à suivre jusqu'au bout.

Et prendre la taxe professionnelle pour bouc émissaire - ou pour baudet - est trop drôle, ou pas drôle du tout. Y a-t-il une seule entreprise, un seul ménage qui prenne la taxe professionnelle pour l'origine des problèmes où nous sommes ?

Un avis très partagé est que la crise vient de l'emballement de la sphère financière, qui a préféré s'engraisser de valeur fictive, que de participer à créer de la valeur réelle - après avoir construit des instruments de haute technologie aptes à masquer la différence entre les deux.

N'est-ce pas tout simplement là qu'il faut chercher la sortie de crise : construire des instruments qui encouragent et rémunèrent la création de valeur durable ?