Juste des graines.

Ils n'extermineraient personne, pensez-vous.

Et puis, la "quenelle" n'a rien d'un salut nazi. C'en est plutôt un opposé.

Le bras tendu et haut faisait inspirer, grandissait, donnait à celui qui saluait ainsi l'illusion de s'élever (alors même qu'il signait un pacte avec le diable).

Le bras mou et rabattu, nouvelle version gestuelle du F word, veut dégrader le destinataire non nommé de ce pseudo-salut. Au plus, le quenellier espère sous-entendre qu'il en sait et pense plus que le ''politiquement correct" ne lui permet de dire.

Sous Hitler, c'est le salut nazi qui était politiquement correct. Ne pas saluer était de l'héroïsme.

Ils ne sont vraiment pas nazis !

À peine antisionistes, n'est-ce pas.

Juste des gens, Noirs ou Blancs, qui s'inquiètent de la ''crise" et de la façon dont le pays est gouverné.

Et qui osent dénoncer, fût-ce par allusion, une cause simple, donc évidente, du déclin de la France : le fait que notre société soit trahie de l'intérieur par une communauté, un lobby, des réseaux d'influence, que "personne n'ose dénoncer" puisqu'ils sont partout.

Pas du tout Nazis, donc, mais de parfaites graines, prêtes à le devenir si l'occasion se présentait[1].


Version longue d'un commentaire chez Art Goldhammer. Voici aussi ce billet plus récent.

Je ne voulais pas salir mon blog avec un billet sur ce sujet. Mais je suis passé par Dreux aujourd'hui, ça m'a servi de rappel à l'ordre.

Notes

[1] Des commentateurs historiens estimeront peut-être ce thème de l'ennemi de l'intérieur plus pétainiste que nazi. Je les laisse juges.