Si l'Europe "ne règle pas ses problèmes institutionnels fondamentaux, l'avenir de l'euro sera peut-être très bref" - Joseph Stiglitz.

"Si, en cas de crise, on ne pouvait pas compter sur l'aide d'autres Etats mais sur... un abandon de créance, des finances publiques solides seraient récompensées... plus tôt par des taux d'intérêt faibles" Axel Weber (Bundesbank)

Fan que je suis des propositions de Joseph Stiglitz, et défenseur fréquent de la gestion publique allemande, j'espère qu'ils seront entendus ;-)

L'Europe sociale dont le PS nous rebat les oreilles sans la faire avancer d'un iota, c'est quoi concrètement ? L'harmonisation de l'impôt sur les sociétés, des critères de stabilité économique raisonnables et respectés, un régulateur commun des banques, la lutte contre les paradis fiscaux et les transferts fictifs de valeur, une lutte globale contre la fraude fiscale des particuliers ou le blanchiment … c'est en réalité une Europe économique, monétaire, fiscale organisée, responsable et solidaire.

Cf. sur ce blog :


Une partie de la gauche républicaine traditionnelle cherche le salut de la France dans une monnaie nationale et des taxes aux frontières, à la façon d'Emmanuel Todd, de feu Jimmy Goldsmith ou des "visiteurs du soir", Laurent Fabius et compagnie, des débuts du septennat Mitterrand.

Là où je crois indispensable une opération, ils préconisent de mettre le malade à l'isolement pour le dispenser de diète. Il faudrait réfléchir de façon plus approfondie, mais à l'intuition, je n'arrive pas un instant à croire que ça nous sauverait. J'y vois plutôt un scénario de dégradation par l'inflation, façon Travaillistes britanniques des années 60/70.

Cf. mes commentaires (1, 2, 3), au sujet du caractère "exponentiel" de la dette - sur le billet d'edgar "Ces pauvres enfants qui naissent endettés..."