Si l'Europe "ne règle pas ses problèmes institutionnels fondamentaux, l'avenir de l'euro sera peut-être très bref" - Joseph Stiglitz.
"Si, en cas de crise, on ne pouvait pas compter sur l'aide d'autres Etats mais sur... un abandon de créance, des finances publiques solides seraient récompensées... plus tôt par des taux d'intérêt faibles" Axel Weber (Bundesbank)
Fan que je suis des propositions de Joseph Stiglitz, et défenseur fréquent de la gestion publique allemande, j'espère qu'ils seront entendus
L'Europe sociale dont le PS nous rebat les oreilles sans la faire avancer d'un iota, c'est quoi concrètement ? L'harmonisation de l'impôt sur les sociétés, des critères de stabilité économique raisonnables et respectés, un régulateur commun des banques, la lutte contre les paradis fiscaux et les transferts fictifs de valeur, une lutte globale contre la fraude fiscale des particuliers ou le blanchiment … c'est en réalité une Europe économique, monétaire, fiscale organisée, responsable et solidaire.
Cf. sur ce blog :
- "Blagues eurogrecques - ou : il est temps de déposer le bilan", 29 avril 2010
- "Ces éditorialistes qui disent "Europe, Europe !", 28 avril 2010
- "C'est là que les Athéniens nous atteignirent (aux vacances d'été)", 23 avril 2010
- "Van Rompuy Président, un très bon choix (mais de qui ?)", 20 novembre 2009
- "Appel pour la démocratie en économie", 28 septembre 2009
- "Divaguons sur la dette", 14 septembre 2009
- "Pour la taxe Tobin", 28 août 2009
- "L'Europe en 12 engagements", 8 avril 2009
- "F. Bayrou, une ligne européenne contre la crise", 29 mars 2009
- "Changer le "logiciel" européen", 4 mars 2009
- "Démocrate européen ET souverainiste français", 4 mars 2009
- "Benoît Hamon, harmonisateur social et civilisateur protectionniste", 25 février 2009
Une partie de la gauche républicaine traditionnelle cherche le salut de la France dans une monnaie nationale et des taxes aux frontières, à la façon d'Emmanuel Todd, de feu Jimmy Goldsmith ou des "visiteurs du soir", Laurent Fabius et compagnie, des débuts du septennat Mitterrand.
Là où je crois indispensable une opération, ils préconisent de mettre le malade à l'isolement pour le dispenser de diète. Il faudrait réfléchir de façon plus approfondie, mais à l'intuition, je n'arrive pas un instant à croire que ça nous sauverait. J'y vois plutôt un scénario de dégradation par l'inflation, façon Travaillistes britanniques des années 60/70.
Cf. mes commentaires (1, 2, 3), au sujet du caractère "exponentiel" de la dette - sur le billet d'edgar "Ces pauvres enfants qui naissent endettés..."
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