Une fois n'est pas coutume, le Président Sarkozy me semble avoir bien parlé, en parlant de "savoir finir une guerre".

Et une fois n'est vraiment pas coutume, je suis en désaccord avec Jean-Louis Bianco, pour qui "nos objectifs majeurs doivent être le rétablissement de l’autorité de l’État et des services publics, le soutien aux initiatives économiques locales, la fin de l’instrumentalisation des ONG, la construction d’écoles et d’établissements éducatifs et la lutte contre les réseaux de la drogue", le tout en retirant notre armée et en laissant donc notre coopération civile sous la pression permanente des snipers et des explosifs… est-ce bien sérieux ?

Malgré tout le baratin de nos Ministres successifs sur notre mission démocratisatrice ou civilisante, notre présence militaire en Afghanistan avait une et une seule raison : prêter main forte à notre allié américain agressé militairement par al Qaïda.

Tant qu’Oussama ben Laden était en vie, le soutien des talibans à al Qaïda semblait indéfectible.

La mort d’Oussama ben Laden donne un espoir raisonnable que le futur pouvoir afghan soit autre chose qu’une plate-forme pour le terrorisme international. Dès lors, nous devons lui laisser la place.

Et si Barack Obama a redonné, dès les premiers mois de sa Présidence, cette perspective à notre engagement commun en Afghanistan, bravo à Nicolas Sarkozy de lui avoir emboîté le pas. Et tant pis pour la bassesse mélenchonnique. Il y a des leaders qu'il est honorable de suivre.

Reste à les suivre autrement que par les mots.