Le vol Paris-Chicago est long, mais donne l'occasion de survoler le Sud du Groënland, c'est magnifique (ce genre de vue).
Des heures à traverser les étendues informes de la Gaspésie et autres déserts marécageux, de longues minutes à surfer sur la dense couche de nuages qui recouvre le lac Michigan, puis ça descend en bougeant un peu - et l'immensité de petites boîtes alignées au cordeau jusqu'à l'horizon, une ville de 9 millions d'âmes en noir et blanc, pas de piéton, peu de voitures, samedi soir sur la terre de la Prairie. On descend en s'étonnant que l'aéroport semble en pleine ville, et à quelques dizaines de mètres du sol, on remet les gaz à fond, ça secoue, on remonte dans les nuages et on tourne vingt minutes de plus dans les turbulences. Le pilote explique que l'avion arrivé avant n'avait pas encore libéré la piste.
On atterrit pour de bon : vingt minutes de roulage jusqu'à l'arrêt. Formalités (téléphone et photo interdits), bagages, douane, car vers l'hôtel - et là, on remonte à contresens une file d'avions, jusqu'à un dizaine dans le ciel en même temps en train de descendre vers l'aéroport. Ça devait donc être vrai, l'histoire de l'avion juste devant.
Le soir, près de l'hôtel le long de la rivière Chicago, les deux épis de maïs sont les premières tours d'habitation construites dans le centre ville dans les années 60 (?) - 19 étages de parking, et au-dessus, les appartements. Quelques-uns ont sorti les guirlandes de Noël.
Ce dimanche, visite de la ville et shopping - passage à l'Apple Store, j'ai oublié à Argenteuil le câble qui permet de recharger l'iPhone - ce sera 19$ + "sales tax". Gargl.
Allez, le lever de soleil sur le lac :
Tu passes au Cook County ?
Petit veinard...
Bien vu : le comté oui, mais l'hôpital, c'est le seul endroit "célèbre" qu'on ne nous a pas signalé, je ne sais pas où il est. En revanche, la patinoire en plein air, j'ai été y grignoter ce midi.