François Bayrou : ''J"ai cru pendant longtemps que la politique était une chose honnête… et puis je me suis rendu compte que les cartes étaient biseautées. Qu'on n'a pas les mêmes chances selon qu'on est né puissant ou misérable."

Claude Sérillon : "le centre, ça a toujours été le (lieu) des réseaux, des affaires… et vous avez pas mal navigué entre CDS, UDF…"

FB : "Jamais ! j'ai toujours (été dans) le même mouvement politique. Il a changé de nom, mais je n'ai pas changé de (parti)".

Claude Sérillon : "on vient de donner 85 milliards à l'Irlande, dont 35 aux banques… que ferait un président Bayrou ?"

FB : "J'irais Bruxelles et à Francfort et je dirais : vous ne pouvez pas continuer comme vous faites. La BCE prête aux banques privées à moins de 2%, et ces banques re-prêtent aux Etats à 9% dans le cas irlandais ! Il faut qu'au lieu des banques privées, ce soit la BCE qui prête aux Etats. Au lieu de voir des banques privées prendre des marges considérables aux dépens des contribuables. Il faut que ce soit la Banque centrale qui assume cette fonction."


FB : "Ce qu'on appelle centre, et que moi j'appelle démocrate."


FB : le cas du PS montre que "ce n'est pas facile de conduire une famille politique quand il n'y a pas de leader affirmé. Et, deuxième chose, qu'il n'y a pas (au PS) de ligne commune."


Claude Sérillon présente "Indignez-vous !" de Stéphane Hessel.

FB : "ce qui m'indigne et me remplit de rage, c'est la règle selon laquelle selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

"Je parle de cas précis : vous êtes au RSA, votre beau-père vient vivre chez vous, on vous coupe votre RSA parce que les deux ressources dépassent le plafond !"

"Le Conseil constitutionnel a à juger de l'élection de 1995. Il s'aperçoit que les comptes (de) deux candidats principaux, Jacques Chirac et Edouard Balladur, sont faux, on dit : contre eux, on ne peut rien faire. On trouve un candidat qui a fait 0,24%. on tombe sur lui et on le ruine. C'est indigne."


Jean-Pierre Coffe a été du côté de Tin'Akoff si j'ai bien compris ses indications, pour voir ce que devient l'argent de "Je dèje, je donne". Là-bas, ACF refait l'irrigation ruinée par les inondations et… donne des cours de cuisine. "Si vous donnez 4 tickets-restaurants, 32 euros, 15 familles vont avoir des semences".

En fait, le panneau d'entrée de ville est celui de Bogandé, c'est plutôt dans l'Est et non le Nord du Burkina. Pas grave.

Le reportage de Jean-Pierre Coffe n'est pas si ridicule qu'on aurait pu le craindre.

On a tout de même le cliché des travaux collectifs "à la chinoise" financés par le projet, "avec tout de même cette sorte d'orgueil, cette dignité", selon Jean-Pierre Coffe.

On sert à Jean-Pierre Coffe de la cuisine authentique ! Ses mimiques ne sont pas totalement convaincues.

Jean-Pierre Coffe remercie Michel Drucker pour avoir financé ce voyage et le montage d'un reportage de 15 minutes "gratuit, à la disposition de qui veut". "Alors que 20% de (toute l'alimentation achetée en France) est jetée, vous le savez Monsieur Bayrou !".

Merci Michel ! pour la communication entre les peuples et pour le Faso.


François Bayrou "on a laissé se recréer en France une dépendance par rapport au pouvoir… la nomination directe du président de France Télévisions par le président de la République !"

Patrice Dumahel : c'était une "décision d'un archaïsme absolu".

Michel Drucker : "certains disent que (la nomination par le CSA) était une hypocrisie…"

Patrice Duhamel : "pas du tout. Patrick de Carolis avait été nommé contre l'avis du Premier Ministre."


Arlette Chabot : quand le Président doit être interviewé, "on est assez malins pour proposer des journalistes qui vont être acceptés. Dans les autres démocraties, les responsables vont dans des émissions qui existent déjà. En France les journalistes vont à l'Elysée, sur le terrain du Président de la République."


François Bayrou pour le mot de la fin : "Vivement dimanche prochain !".