Huit jours à Ouaga, pour la célébration des "funérailles chrétiennes" de mon beau-père, décédé en septembre 2008.

Un séjour intense, dense, émouvant, riche d'enseignements, d'idées et de projets - et qu'en dire ici ?

Royal Air Maroc nous a ramenés de Ouaga. Vol de nuit Ouaga-Casa, puis le matin Casa-Orly.

À la maison, une dizaine de courriers et trois ou quatre cent mails m'attendaient. Le découvert de mon compte professionnel a pulvérisé le plafond autorisé. Les chantiers en retard ont pris 8 jours de retard de plus. Et j'ai manqué 8 jours denses en politique, le Forum organisé par la Mairie sur l'avenir d'Argenteuil, la préparation du congrès d'Arras, sans parler des élections régionales qu'il faudrait travailler. Des réunions de parents d'élèves ou réunions familiales, du sport mis entre parenthèses depuis septembre, des cotisations à payer. Des amis d'ici qui attendent une aide, une rencontre, une conversation. De cahiers des charges qui attendent une réponse pour presque tout de suite. Des invitations à 4 ou 5 réunions et conférences - d'habitude je les néglige, mais là ce sont autant de sujets passionnants, au coeur de mon travail. Et le tout se mélange - une décision ministérielle prise cette semaine concerne indirectement une de mes missions en cours, et me demande de changer de perspective sur cette mission. Et entre temps, un double tag.

Il faut élaguer, hiérarchiser, décider, dirait un coach.

Qu'est-ce qui me pousse le plus à avancer, qu'est-ce qui me fera avancer le plus ?

Franchement, le blog n'est pas en haut du classement. Allez, à plus.

Et vivent la victoire, l'indépendance, l'intégrité, ce genre de choses parfois si horriblement chères.